dimanche 28 août 2011

Moi, le Pape, un couteau à bout rond et des nichons

Pour aller au Vatican, il faut se lever tôt. Très tôt. Surtout le dernier dimanche du mois, où l'entrée au musée et à la chapelle Sixtine est gratuite. Ce matin, mes colocataires et moi avons accordés nos réveils et nous sommes levés à 6h pour partir prendre le bus vers l'état papal. Bon, on est à Rome, donc le bus est passé seulement à 7h30. Quand on arrive, vers 8h, il y a déjà une file d'attente hallucinante.

Eh ! Y en a deux qui doublent ou quoi ?

Et ça continue encore pendant environ 300 mètres au coin de la rue ... Alors on patiente tranquillement, on se fait griller par les radiazion (je sais pas comment ça s'écrit ni si c'est italien ou espagnol, mais ça désigne les rayons du soleil ... à la météo ils indiquent même leur niveau de danger), et au bout d'une heure et demie, on entre enfin dans le musée du Vatican. A l'intérieur, des portiques de sécurité nous attendent ou nous devons mettre nos sacs ... coup de stress, j'ai un couteau sur moi pour le pique nique ! Mais non, ça passe tout seul : rien ne sonne.

Nous pénétrons donc dans le musée, où une tenue "correcte" est exigée car, je cite les petits cartons à l'entrée des églises "anche il corpo ha il suo linguagio" ("le corps aussi a son langage").
Oui, enfin, comme tout langage, il faut savoir l'interpréter, et les épaules nues, les jambes découvertes ne sont pas des signes d'offense à Dieu ou aux croyants, ou à qui que ce soit. D'ailleurs, personne ne va mettre de voile pudique sur les statues antiques ou sur les peintures présentées dans le musée : eux, ils ont le droit de montrer leur bistouflette et moi, je dois couvrir mes épaules.

"Qui a les plus grosses maracas ? Qui a les plus belles les plus classes ?"
Coucou le nichon !

Ce débat mis à part, j'ai beaucoup apprécié le musée du Vatican pour la richesse de ses oeuvres et pour sa collection qui nous fait parcourir l'histoire de l'art de l'antiquité à aujourd'hui. On commence par des marbres antiques, puis on traverse une salle remplie de tapisseries médiévales, qui débouche sur une série de cartes du XVI ème siècle, et puis tout d'un coup on tombe à genoux devant un matisse immense et sublime.




Et enfin, à l'issue de cette traversée du musée et du temps, la Chapelle Sixtine. Eh ben, j'ai été déçue. Okay, c'est une entreprise humaine hallucinante. Oui, c'est exécuté avec une grande virtuosité. Bien sûr, Michel Angelo avait un talent fou. Mais on parle tout de même d'un lieu bondé, sombre, bruyant, et donc absolument impropre à la contemplation. Les flashs crépitent, ça pousse, c'est vraiment dommage. En gros, ce fameux plafond s'apprécie mieux en photo qu'en vrai.

Voilà, la française a râlé (les clichés sont saufs) et je peux terminer cet article sur cette image venue tout droit de l'étrange :

Au secours ! L'étoile de la mort s'est posée sur le sol du Vatican !

Ah, et, bon, oké, le titre de cet article est complètement racoleur, j'ai même pas vu le pape ...
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